Un article de Le Juste pour le Boulet Déchainé. 27 juin.

Il est intéressant de se pencher sur le salaire journalier moyen des habitants de nos provinces : celui-ci est en effet directement lié à la capacité du citoyen à financer les politiques publiques, par le biais des impôts.

Mon étude porte sur les provinces de la confédération libre durant la période du samedi 19 juin au samedi 26 juin. Elle exploite les chiffres des contributions provinciales et du niveau des taxes qui y sont liées afin de donner une estimation fiable de l'activité économique.

Le premier résultat, illustré par le graphique ci-contre, est la disparité du salaire journalier moyen selon les provinces. On observe ainsi que là où les habitants de l'Updélie touchent en moyenne 195cc par jour, les résidents de l'Acropole, moins actifs quoique cinq fois plus nombreux, se contentent de seulement 64cc.

Ce résultat, s'il peut sembler influencé par la structure de l'étude pour les provinces les moins habitées (les Monts Abjects avec seulement 14 habitants et l'Updélie avec 22), prend cependant tout son intérêt dans le cas des autres provinces, de populations supérieures à 30 âmes. Les disparités constatées paraissent donc bien réelles puisque le Cap, qu'on ne peut soupçonner de n'abriter que des travailleurs acharnés, enregistre tout de même un score de 119cc par jour.

Comment alors expliquer de tels écart ? Pourquoi une telle différence de motivation pour le travail (légal et déclaré) ? Peut-on envisager sérieusement une difficulté d'accès au marché du travail ou à de haut salaires dans les provinces d'Acropole, d'Emouchie et de Requiem ? Ou doit-on plutôt conclure que les confédérés s'abritent justement dans ces provinces car ils y ont un intérêt autre qu'économique ?

De la réponse que donneront nos responsables politiques à ces questions dépend sans doute l'adéquation des politiques locales aux attentes des citoyens.